Le port est décrit comme un foyer d’une territorialité hybride, aux contours vagabonds (Foulquier, 2012/1) pour un fonctionnement à géographie plurielle André Vigarié (2013). Les ports constituent un nœud coercitif du commerce international et un miroir de la santé économique des pays. C’est un catalyseur de la croissance économique (Obioma et al, 2016). De Maton (1999) indique que, le port est un ensemble d’infrastructures et de superstructure massives et immuables. Aussi son marché se singularise-t-il par des investissements très lourds et difficilement soutenables par la dette publique. Il est un maillon essentiel de l’équilibre économique mondiale, il obéi bien à la loi de l’offre et de la demande, et la stabilité politique en est déterminant (Stopford, 2009). les ports deviennent des centres logistiques, de véritables nœuds d’intermodalité où s’agglutinent industriels, transporteurs, chargeurs, logisticiens et institutions sans compter le gigantisme conséquent des navires capables de transporter en un seul voyage le fret annuel total d’un port moyen des années 70. Au point que les analystes du secteur qualifiant les effets induits et les impacts du conteneur s’exclament, plus rien n’échappe au conteneur, tout peut être transporté par conteneur.
En conclusion, le port va subir l'effet de la conteneurisation, l'effet des technologie portuaire, la globalisation et la délocalisation des centres de production, la digitalisation croissante, la communauté portuaire, le desengagement des autorités publique au profit des privés, et la structure socio-économique et politique de sa géographie.
Ref. ext. art de thèse, Capt. Tchaa PADASSE "gouvernance maritime et performance portuaire en Afrique de l'Ouest et du Centre" (publié le 18/08/2023 à 09h15